Soyons honnêtes. Le changement, personne n’aime ça.
Il devient plus en plus difficile de s’adapter aux changements au fur et à mesure qu’ils se présentent; surtout lorsqu’on affronte déjà quotidiennement une longue liste de problèmes à résoudre. Les politiques de bureau, le vacarme, les courriels, les appels Zoom…
On ne sait plus par où commencer – ni quelles devraient être nos priorités.
On ne connaît peut-être pas le jargon approprié, ni à qui on devrait s’adresser en premier.
On ne comprend peut-être pas trop bien le sujet, et on n’est peut-être pas au courant des différentes formes de racisme qui existent dans notre milieu de travail.
On a peut-être peur de risquer notre emploi si on aborde le sujet au travail.
On est peut-être appréhensifs de savoir ce que nos collègues penseront de nous, si on ose s’y mêler.
On manque peut-être même du temps et de l’espace nécessaires à la réflexion et à l’introspection.
Ceci dit, ce sont justement ces conversations - celles qui nous mettent mal à l’aise- qui sont souvent les plus utiles et fructueuses. Bien qu’il soit normal d’avoir peur du changement, cette peur ne nous permet pas d’ignorer les faiblesses du secteur humanitaire tel qu’il opère aujourd’hui.
Si nous arrivons à reconnaître les possibilités infinies du développement social, alors nous pouvons aussi admettre que ce changement ne viendra pas sans travail ardu de notre part.
Les leaders courageux – comme vous – peuvent aborder des sujets inconfortables. On peut prendre le temps qu’il faut; Rome n’a pas été bâtie en un jour, et sa construction n’a certainement pas été sans pépins!
Alors voici cinq conseils pour mettre le tout en marche:
- Arrêtez, et réfléchissez, bien que ce ne soit que pour 20 minutes. Lisez et informez-vous sur le racisme. Écoutez vos collègues, surtout lorsqu’ils parlent de leurs expériences.
- Soyez prêt à commettre des erreurs. Il est impossible de parler du racisme sans devoir se corriger. Ces erreurs font partie du processus.
- Reconnaissez que ni le silence, ni l’ignorance ne font partie de la solution au racisme. Elles ne sont pas non plus les caractéristiques d’un leadership courageux.
- Soyez prêt à être mal à l’aise. Éviter une conversation difficile abordant le privilège et l’oppression par question de confort, c’est prendre avantage de son propre privilège.
- Reconnaissez, et acceptez, que vous n’aurez pas toutes les solutions. Les leaders courageux et les cultures organisationnelles braves savent que les solutions doivent être trouvées et conçues de façon collaborative, et qu’elles requièrent des opinions diverses et indépendantes.
Parlons-en. Nous avons tous, après tout, notre propre chemin à forger.
Envoyez-nous un courriel afin d’organiser une conversation, ou bien joignez-vous à notre communauté d’Innovation.
Un pas vers l’avant, c’est mieux que rien.
Cinq pas vers l’avant, ça donne un élan.